Le Yoseikan Kobudo : l’art des armes traditionnelles japonaises

Le Kobudo est un art martial japonais ancien qui consiste à apprendre à manier différentes armes. Il existe deux grandes traditions :

1. Le Kobudo des samouraïs (île de Honshû)

Les samouraïs utilisaient des armes nobles et sophistiquées comme :

• le sabre long (daitô),

• le sabre court (shotô),

• le couteau (tantô),

• le bâton long (bô),

• la hallebarde (naginata),

• la lance (yari),

• parfois le bâton court (jô) ou le fauchard (nagamaki).

Chaque arme faisait l’objet d’un entraînement spécifique, avec ses propres techniques et enchaînements.

2. Le Kobudo d’Okinawa

Sur l’île d’Okinawa, les armes venaient du monde paysan. Il s’agissait souvent d’outils agricoles transformés en armes pour se défendre :

• le nunchaku (fléau),

• le tonfa (bâton à poignée),

• le sai (trident),

• la kama (faucille),

• et aussi le jô (bâton court).

Ces armes étaient simples, mais redoutablement efficaces, surtout contre un sabre.

Et aujourd’hui ? Le Yoseikan Kobudo

Au sein de notre club, nous pratiquons le Yoseikan Kobudo, une version moderne et complète de cet art. Il s’agit d’apprendre à manier différentes armes, tout en respectant la tradition japonaise.

Nous étudions :

• comment utiliser ces armes contre un sabre,

• comment adapter nos techniques selon la taille, la forme et la portée de l’arme,

• et comment intégrer des mouvements de self-défense comme les esquives, les frappes, les projections ou les clefs.

Même si certaines armes comme le sabre peuvent être travaillées de manière sportive, d’autres (comme la hallebarde ou la lance) nécessitent une pratique plus encadrée, sous forme de kata (enchaînements codifiés) ou de kumidachi (exercices à deux).

Pourquoi pratiquer le Yoseikan Kobudo ?

Parce que c’est :

• un voyage dans l’histoire des arts martiaux japonais,

• un excellent moyen de développer sa coordination, sa précision et sa concentration,

• une discipline complète, qui fait partie intégrante du Yoseikan Budo, un art martial moderne et polyvalent.

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YOSEIKAN KOBUDO